samedi 18 février 2017

Témoignage de Chantal et Philippe "Parrains"


Chantal et Philippe à la rencontre de leur petite protégée - janvier 2017



En janvier 2017, nous avons eu le bonheur de rencontrer notre petite protégée, Srirat, la petite fille que nous parrainons depuis 4 années 

À nos âges, la soixantaine passée, nous avons vécu de nombreux événements dans notre vie mais jamais nous n'avions eu l'occasion d'aller à la rencontre d'une petite fille que nous parrainons ! C'est un événement.....qui a eu lieu le 15 janvier 2017 dernier. 

Nous venions de passer 3 jours à Bangkok avec Guy et Montri et nous étions en direction de Makhamtao puis le village de Ban Satoïe où habite Srirat.

Nous savions que nous allions rencontrer Srirat ; grâce à nos lectures des 3 livres écrits par Guy et Montri et grâce aux multiples explications de Guy et Montri, nous savions à quoi nous attendre notamment concernant les différences culturelles entre la Thailande et la France; et pourtant.....quand à quelques kilomètres de Makhamtao, Guy nous a dit que nous allions chez Srirat le soir même, nous avons, l'un et l'autre, étaient pris d'une rare émotion qui nous empêchait de nous souvenir des questions que nous avions préparées ; ça se bousculait dans notre tête ; comme lors d'une veille d'examen ou d'une 1ère rencontre avec sa dulcinée !

L'instant tant souhaité et "tant redouté" s'est néanmoins bien déroulé ; même si cela nous a semblé un peu distant, "culture Thaïlandaise oblige qui ne favorise pas le contact, le toucher", même si un groupe de 8 personnes devant une gamine ne favorise pas l'intimité et même si la différence de langue n'aide pas à la communication !
Nous ne savons d'ailleurs pas qui a été le plus impressionné de nous ou de Srirat ?

La 1ère rencontre avait eu lieu et c'était le principal ; elle nous avait permis, entre autre, de visiter sa maison, de découvrir sa chambre, son univers...et de constater que notre modeste aide était plus que nécessaire.
Nous nous sommes endormis ce soir-là avec beaucoup de bonheur.

Le lendemain, 16 janvier, nous avons été cherché Srirat chez elle  afin qu'elle déjeune avec nous; elle était accompagnée de sa cousine ce qui était un point d'appui pour elle; l'après-midi, nous les avons emmenées à Lobturi, la ville voisine, pour réaliser quelques emplettes ; Srirat a choisi un pyjama et une paire de baskets; elle était heureuse notre joie a été immense quand d'elle-même, en marchant, Srirat a pris Chantal par Le Bras ; geste rare en Thailande !

Le 17 janvier, c'est la visite du collège de Ban Satoïe ou nous rencontrons les professeurs, les élèves et Srirat dans son quotidien scolaire. Nous pouvons constater, de visu, le formidable travail réalisé par l'association, son sérieux et l'engagement hors normes de Montri et Guy.

Évidemment, pour Nous, notre centre d'intérêt est Srirat que nous pouvons découvrir dans sa classe, à la cantine, pendant la phase de méditation, avant la reprise des cours.

C'est ce matin-la que nous lui avons offert un vélo ; elle sera maintenant beaucoup plus autonome pour se rendre au collège. C'est ce jour-là que l'émotion déborde et que nous avons du mal à contenir nos larmes notamment quand Srirat et Chantal se tiennent par l'épaule; avec moi, c'est encore un peu distant mais ça se rapproche !

Le 18 janvier, c'est notre dernier jour à Makhamtao et c'est notre dernière visite à Srirat; nous lui remettons une enveloppe contenant des photos de "sa famille de France" et un petit billet pour son argent de poche. Curieusement, c'est probablement ce jour-là que nous arrivons à nous détacher de l'événement et que nous sommes le plus à l'aise pour passer les messages, et pour échanger avec Srirat, grâce à l'appui incontournable de Montri, évidemment.

Le retour au mini-bus, tous les 3, bras dessus, bras dessous, se passe comme dans un rêve...et quand Srirat nous étreint l'un et l'autre, le bonheur est intense mais néanmoins contenu; en quelque sorte, à la Thaïlandaise...on commence à s'y faire !

On se quitte en se disant qu'on va se revoir....un jour....une autre fois....et qu'on reviendra à Makhamtao. Et puis, après un dernier regard, un dernier salut, on se retrouve dans le mini-bus, avec le groupe mais...seuls au monde, dans un silence intérieur et un cocktail de sentiments contradictoires :
    Le sentiment d'avoir passé un moment tellement fort...
    Le sentiment d'avoir partagé les mêmes émotions avec Srirat...
       Le sentiment d'une rencontre inachevée...
       Le sentiment que nous reverrons Srirat...

Voilà, et même si ce n'est pas facile à décrire, à écrire, ce que ça nous a fait de rencontrer et côtoyer notre petite Srirat. 

Nous espérons de tout cœur qu'elle va avoir la capacité et la volonté nécessaires à la poursuite de ses études ; mais ça, ça lui appartient ; 
Nous, nous ne sommes que son Papa et sa Maman de France. 

Chantal et Philippe Sonnet 




jeudi 24 avril 2014

Témoignage des parrains en visite

Famille Dujardin
A la rencontre du vieux Tamarin

Samedi 22 février, pour la 4ème fois, nous posons les pieds sur le sol Thaïlandais. Nous y sommes venu deux fois en 2002 et 2010 pour l'adoption de nos enfants Théo et Lilane, et en 2008 pour des vacances.
Nous restons 10 jours à Chiangmai, Guy et Montri qui sont en Thaïlande comme d'habitude à cette époque nous contactent pour affiner l'organisation de notre journée à Makhamtao. Ils ont tout préparé et nous les en remercions.

Arrive donc le 7 mars, journée que nous attendons avec impatience, nous ferons enfin la connaissance de Guy et Montri et de notre filleul Piyakoun que nous parrainons depuis 2009.
Nous quittons Bangkok et sa métropole pour s'enfoncer dans la campagne Thaïlandaise où les rizières se succèdent. Avant notre séjours, nous avons lu le dernier livre de Guy et Montri: "L'enfant du vieux Tamarin", histoire de se mettre dans l'ambiance.
Nous arrivons au village, Guy et Montri nous attendent à la maison d'un des frères de Montri, le chauffeur habitué nous y emmène directement. L'accueil et chaleureux et la discution va bon train sur la vie au village et les actions de l'association.
Nous partons ensuite faire le tour du village à pied, les rencontres son nombreuses et toujours l'occasion d'échanger quelques mots, c'est un plaisir d'avoir nos deux dévoués interlocuteurs qui traduisent et nous font partager leur passion pour ce pays et l'association des amis du vieux Tamarin. Nous découvrons avec intérêt la Thaïlande loin des grandes villes, les traditions, la dure réalité de la vie dans ces campagnes éloignées des centres touristiques.

La seule chose qui ne change pas c'est l'accueil et l'amabilité des Thaïlandais. Nous arrivons sur la place et découvrons le "vieux tamarin", du haut de ses 800 ans passé je crois, il à l'air bien usé ce veille arbre, ses branches pas ployées par le poids des quelques fruits qu'il produit encore (qui sont utilisés comme nous l'explique nos deux guides par l'industrie pharmaceutique) mais par l'usure du temps, un peu à l'image des anciens du village qui eux aussi ont le dos arrondis par le labeur dans les rizières.

Nous visitons la maison de la sœur de Montri qui a été aménagée avec un minimum de confort pour que les visiteurs puissent y séjourner lors de leur visite au village.
Des travaux sont en cours sur la place du village, un socle pour une grande statue de Bouddha qui sera bientôt inaugurée. Cette opération est financée en grosse partie par les dons; ici il est de coutume de donner, même si l'on a pas grand chose!
Nous terminons cette visite par une rizière en cours de récolte juste à la sortie du village; là encore nous serons accueillis avec le sourire et nos questions ne resteront pas sans réponse.





Nous partons ensuite pour le village tout proche de Ban Satey pour prendre un délicieux déjeuner. Ce repas sera l'occasion pour Guy et Montri de faire le point sur les besoins de soins dentaires pour une petite fille dont la mère à déjà été aidée par l'association. Nous découvrons à l'entrée du village deux maisons financées par l'association; sur pilotis et avec structure en bois, elle sont traditionnelles et modernes à la fois avec les équipements indispensables.


Le début d'après-midi commence par la visite de l'école de Ban Satey: la rizière pédagogique financée en partie par l'association, les classes avec une pièce informatique, les terrains de sport, ... cette école fait figure de modèle et grâce aux dons les dégâts des inondations ont disparus. Nous faisons la connaissance de Khun Modt qui suit les parrainages et débloque les fonds pour les enfants, la comptabilité est bien tenue et les résultats des enfants sont
suivis.

Enfin voici notre filleul Piyakoun, il arrive fièrement avec le vélo que Guy et Montri ont pris soin d'acheter à notre demande. Juste le temps d'une photo et il lui faut retourner en classe car c'est bientôt les grandes vacances en Thaïlande et l'époque des examens de fin d'année. Khun Modt nous explique que Piyakoun éprouve quelques difficultés d'apprentissage mais que ces résultats sont en amélioration. il est très timide et comme beaucoup de Thaï, il n'exprime pas forcément sa joie.

Nous partons ensuite faire le tour du village de Ban Satay, Guy et Montri nous présentent tous les habitants que nous rencontrons, ils nous expliquent les actions de l'association pour telle et telle famille; certaines histoires sont difficiles à entendre, comme cette grand-mère qui élève seule ses cinq petits-enfants car leurs parents sont décédés du SIDA. L'association à financé la construction d'une maison pour cette famille qui vivait autrefois dans une misérable cabane à même le sol et exposée aux inondations.

Nous arrivons ensuite à la "maison" (une cabane sur pilotis faite de tôles rouillés et sans aucun confort ni meuble) de notre filleul qui vit avec son grand-père de 70 ans. Ses parents sont partis travailler à la ville et ne donnent plus de nouvelles depuis plusieurs années. Nous sommes accueillis comme des rois et le grand-père qui à le dos rond nous remercie cent fois de l'aide que nous apportons à Piyakoun. Le grand-père touche une sorte de pension d'invalidité, ce ne sont donc pas les plus malheureux, mais il vivent à deux avec 1200 Baths par mois, soit moins de 1 euros par jour. A notre demande, Montri questionne le grand-père sur les repas, ils sont peu variés, la viande y est rare et tout les restes sont utilisés. Nous savons tous que la situation des personnes que nous aidons est précaire et que notre aide est indispensable, mais aller le constater sur place et être face à ces situations de grande précarité est choquant et met parfois mal alaise. Les enfants sont également bouleversés, Thèo semble même avoir du mal à regarder cette réalité en face, car il se met parfois à l'écart et nous tourne le dos. Nous revivons à travers cette journée, toute l'aventure de Sunissa l'héroïne du dernier livre de Guy et Montri "L'enfant du vieux Tamarin".
Il faut absolument lire ce livre qui vous plonge avec passion dans la vie d'une petite fille Thaï qui vit avec sa grand-mère, sa mère et son petit frère. Nous avons eu le privilège d'une dédicace des auteurs sur le lieu même du récit !
Sachant de plus que tous les bénéfices vont à l'association, vous le lirez avec encore plus de plaisir.

Il est maintenant temps de quitter notre "famille de cœur" du village de Ban Satey, l'instant est émouvant, le grand-père nous remercie encore, il nous souhaite beaucoup de bonheur et une longue vie.
Nous reprenons la route qui est l'occasion de discuter avec nos deux amis. Nous les informons que organisons bientôt le Baptême civil de Lilane qui est avec nous depuis 4 ans; et qu'avec son accord, nous demanderons aux invités qui le désirerons de faire un don à l'association plutôt qu'un cadeau. Les besoins de nos enfants sont inexistant par rapport aux situations que nous venons de rencontrer. Mais l'espoir est là, car nos deux guides nous ont aussi présenté des enfants, grands maintenant mais qui grâce à l'association ont trouver leur chemin
.
Déjà Bangkok, l'aller nous a sembler long, mais le retour avec les discussions passionnées de nos deux amis nous parait si court !


Merci à Guy et Montri, pour leur implication, pour cette journée qui sans aucun doute est la plus belle de nos vacances. Nous avons côtoyé la vrai vie dans la campagne Thaïlandaise et rencontré des personnes simples et heureuses de vivre. Si vous avez encore des doutes, si vous êtes prêts à apporter votre aide mais que vous ne savez pas où ni comment, si vous voulez être certain que votre aide sera bien utilisée, pour les personnes qui en ont le plus besoin; alors aidez et faite aider les amis du vieux Tamarins. Après vous serez fier de l'avoir fait !

Michèle et Gérard DUJARDIN, le 7 mars 2014
Pour plus d'informations sur LAVT, connectez sur : http://amisduvieuxtamarin.blogspot.fr/

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Compte rendu du voyage de Martine et Jean-Michel,

Déjà trois mois que nous sommes rentrés de Thaïlande! Mais les jours n'effacent pas les souvenirs accumulés pendant cette semaine de vacances.

Nous sommes donc arrivés à Bangkok fin janvier après une escapade au Cambodge et au Viêt Nam :
nos amis, Guy et Montri nous attendaient à l'aéroport avec Tom, le chauffeur attitré de l'association et nous avons pris la route vers Hua Hin ou nous sommes arrivés vers une heure du matin.

Le lendemain nous sommes allés faire quelques achats au marché flottant : nous y avons trouvés de très beaux bracelets, très différents de ceux achetés les années précédentes.
Un petit tour aussi chez le tailleur, incontournable et tellement accueillant .
Pour se remettre de cette matinée chargée nous sommes partis déjeuner et faire la sieste sur la
plage......

Après une bonne nuit nous sommes partis à la recherche d'un ordinateur portable pour notre filleule : aux "nouvelles galeries" locales nous avons trouvé notre bonheur, il nous faudra juste revenir dans deux heures le récupérer après que l'on nous ai chargé plein de programmes. Maewalee sera contente, je pense.

Enfin nous prenons la route pour le village : la route, mais aussi la piste car avec les événements  il y a des barrages sur la route nationale. C'est l'aventure qui nous attend !
Dès  notre arrivée au village, nous avons eu le sentiment de n'en être pas reparti un an plus tôt ! Nous y étions chez nous.


Nous sommes allés directement voir notre petite grand mère : quel changement ! Devant sa nouvelle maison, elle nous attendait fièrement, tellement heureuse de nous faire visiter sa demeure. Rien à voir avec ce que nous avions vu l'année dernière : la maison est bien tenue et la mamie a retrouvé sa dignité. Très fière aussi lorsqu'elle nous dit que ses petits enfants sont tous rentrés dans le droit chemin. Ce bonheur nous le partageons avec Guy et Montri : encore une famille à l'abri des intempéries pour les années à venir.


Nous sommes allés ensuite faire un tour à l'école : nous y avons retrouvé la petite protégée de Marie- Anne et Jean-Louis (avec qui nous étions lors de notre premier séjour) et nous lui avons remis les cadeaux donnés avant notre départ : quel joie de voir cette petite ouvrir ses cadeaux !
Le soir, chez elle, elle faisait des essayages !!! Nous avons passé un très long et beau moment avec cette grande famille unie .




Le séjour au village est toujours chargé d'émotions. quelle joie aussi de voir les deux maisons dont celle financée par le Lions de Mamers-Perseigne, habitées. Mais déjà il faut penser à l'avenir et à ceux qui attendent que l'association intervienne pour eux.

Le séjour au village se termine ,il nous faut partir à Bangkok ou nous avons encore à faire....
Malheureusement ce n'est la grande forme pour personne : Montri n'est pas bien, Guy tient bon, Jean Michel tousse et moi j'ai une grosse baisse d'énergie. Arrives à Bangkok, nous avons  eu quand même la force d'aller au marché chinois continuer nos emplettes. Le lendemain c'est Guy qui reste au lit toute la journée pendant que nous allons visiter l'Ancien Siam (Mueng Boran) en vélo. Puis visite aux jumeaux, parrainés par une famille du Mans et retour en bateau taxi et transport en commun. Guy a bien récupéré et nous sortons dîner près  de notre hôtel. Le lendemain matin un groupe arrive pour quinze jours et nous, nous sommes en fin de séjour. Il nous reste encore à rendre visite à notre filleule et sa famille. Quelle joie de la

retrouver : quatorze ans, elle termine sa seconde et travaille bien . Nous lui offrons l'ordinateur et pendant deux heures Montri et Jean Michel vont le lui installer et lui mettre internet en service : pendant ce temps Guy et moi sommes assez mal en point et n'avons qu'une hâte : nous coucher !!!



Dernier jour en Thaïlande. Montri, Guy et le groupe sont partis . Nous restons à l'hôtel, au calme et ne sortirons que pour trouver une pharmacie .......À 17h, le taxi vient nous chercher pour nous accompagner à L'aéroport. Voyage haut en couleurs puisque ,à chaque feu rouge, notre chauffeur nous fait des tours de magie ! Puis sur l'autoroute, à très grande vitesse, il est capable de téléphoner, d'écrire et d'écouter Elvis Presley, tout cela en même temps naturellement ! J'avais hâte que nous arrivions, entiers ! Ouf ! Nous y sommes !


Voilà : c'est la fin du séjour. Nous pensons déjà à l'année prochaine .....nous serions heureux de repartir au village ! Quel plaisir  nous avons eu encore cette année à être avec Guy et Montri : une semaine forte en émotions et en rigolades. Merci à eux et leur famille .

Martine Lefebvre-Garros

 Pour plus d'informations sur LAVT, connectez sur : http://amisduvieuxtamarin.blogspot.fr/

mercredi 11 septembre 2013

Livre sur les parrainages "LAVT"

Nouvel ouvrage de Guy et Montri

Avant-Propos


Dans un premier récit autobiographique, Montri, fils d’un paysan thaï, retraçait le chemin parcouru, de son départ du village de Makhamtao, à son installation définitive en France en juin 1977. Il n’oubliera jamais ses racines et, toujours épaulé par son ami Guy, s’attachera très vite à soustraire les petites filles à la prostitution, la misère contraignant souvent leurs parents, trompés par de fausses promesses, à les vendre.
 
En 2006, ils fondent l’association « Les Amis du Vieux Tamarin », qui ouvre de nouvelles perspectives : aide immédiate aux victimes du tsunami,  puis, très vite, retour aux objectifs initiaux. Mais la misère a suivi d’autres voies : les MST et en particulier le sida, font des ravages dans les populations jeunes dont les enfants sont les victimes indirectes. Restent alors pour les élever des grands-parents restés au village – souvent des grands-mères – usés par le travail, ne percevant aucune retraite et survivant dans le plus grand dénuement.
 
Avec la petite Sunissa, "l’enfant du Vieux Tamarin", nous retournons au village, au cœur des rizières...
Parution de cet ouvrage au Editions du Panthéon, le 9 septembre 2013

Informations :

 

L'Enfant du Vieux Tamarin

Auteurs :  Guy MADALENA-POUGEOLLE et Montri KANGKORN-HAUTEMAINS aux EDITIONS  du PANTHEON , ouvrage disponible depuis le 8 septembre 2013
REMARQUE : ( le manuscrit envoyé à huit Editeurs  à reçu un accueil positif,    tous ont répondu avec  des propositions de contrats)

Prix de vente :
             En  édition papier le prix est fixé à 14,80 euros.
            En format numérique  11,10 euros.
PS :  Le bénéfice de la vente de cet ouvrage sera entièrement pour l'association "Les Amis du Vieux Tamarin"


samedi 27 avril 2013

Témoignage du parrainage, fin janvier 2013


Témoignage du parrainage.

 Bien que Guy et Montri nous aient témoigné (via des photos ou des films) de la nécessité d’aider certains enfants de familles démunies, notre passage au village nous a permis de découvrir de visu le quotidien des familles et de mesurer combien certaines sont dans le besoin. En particulier, le cas de cette petite fille, dont la maman devient aveugle et avec si peu de ressources, ne nous a pas laissé indifférents.


Nous avons fait la rencontre de cette enfant  à l’école dans un premier temps. Son sourire et son attachement nous ont aussitôt émus. A la proposition de Guy et Montri de la parrainer, nous ne pouvions qu’accepter.


Quelques jours plus tard, nous sommes allés lui rendre visite dans sa maison, où elle vit en communauté avec d’autres membres de sa famille. Là, nous l’avons vue en compagnie de sa maman et de sa grande sœur. Heureux nous étions lorsque la  fillette est venue vers nous avec un joli dessin en signe de reconnaissance. Celui-ci représentait sa maman, entourée de ses 2 petites filles, ainsi que son papa et sa maman de France comme elle l’a écrit.


Notre souhait est de pouvoir aider cette enfant à grandir parmi les siens. C’est aussi l’aider financièrement pour aller à l’école et manger correctement. C’est  tenter également de lui donner un avenir professionnel meilleur.


 Pour nous, il s’agit d’une action longuement réfléchie. Ce n’est  pas une décision à prendre à la légère ; c’est s’engager pour plusieurs années.

Marie Anne et Jean-Louis.
A découvrir aussi:  http://amisduvieuxtamarin.blogspot.fr/  ou http://enfantduvieuxtamarin.blogspot.fr/
 



 

jeudi 12 avril 2012


Solidarité thaïe 

Thai Solidarity


Lors des événements de Bangkok de novembre à décembre 2009 : des manifestants les chemises jaunes comme ils se font appelles étaient contre les chemises Rouges en place au gouvernement.

During the uprising in Bangkok in November and December 2009, demonstrators calling themselves Yellow Shirts opposed the Red Shirts in place with the government.
         Les jaunes  avaient investi tous les accès menant vers le nouvel aéroport de Suvanaphumi, cela durait depuis plus d’une semaine. Nous recevions Catherine, une assistante sociale de Lyon venue en Thaïlande pour dans un 1e temps, visiter les orphelinats d’où viennent les futurs enfants adoptés pour la France. Catherine voulait connaitre la vie des enfants dans leurs milieux naturels et nous lui avions proposés de la recevoir une semaine dans notre demeure Thaïlandaise.

The Yellow Shirts blocked all roads going to the new Suvananaphumi Airport for over a week. We were hosting Catherine, a social worker from Lyon who was on her first trip to Thailand to visit the orphanages housing children who would later be adopted in France. Catherine wanted to learn about the children’s lives in their natural environment and we offered to accommodate her for a week in our house in Thailand.

         Pendant ce temps, la crise gouvernementale prenait de l’ampleur, tout ce figeait. Notre hôte se lamentait de ne pouvoir retourner à sa tâche en France, son travail étant le social auprès des familles adoptives. Il fallait trouver un moyen de la faire rapatrier. Montri passait de nombreux coup de fil vers les agences de la compagne Thai Airways, les pluparts des agences étaient coupées, ou les informations étaient souvent contradictoires.

During this period the government crisis grew and everything stopped. Our guest was worried that she wouldn’t be able to get back to her work among the adoptive families in France. It was essential to find a way fro her to return. Montri called several agencies of Thai Airways, but most of them were cut off or the information he received was often contradictory.

         Une amie de longue date ‘Kram’ avait pour relation une personne, Khun Monchaya qui travaille à la Thai Airways, et  Montri pris contact avec elle. Elle ne nous connaissait pas, mais Montri lui avait expliqué que notre invitée, Catherine, assistante social était attendu à son travail, elle devait  rentrée le plus vite pour son travail car les familles Lyonnaises étaient aussi dans le besoin. Monchaya était très très aimable, elle nous donnait des conseils, elle nous demanda que Catherine aille vers U-Tapao ; le seul aéroport  militaire du moment pour quitter le pays par les vols sanitaires ou diplomatiques elle nous contacterait dès qu’elle aurait des nouvelles. 48 heures après, Khun Mon a réussi lui trouver un avion en partance pour Paris non-stop en vol sanitaire, nous étions début décembre.

A long-standing friend called Kram had a connection with Khun Monchaya, who worked for Thai Airways, and Montri contacted her. She didn’t know us, but Montri told her about our guest, Catherine, who had to return to her job as a social worker as soon as possible to resume her work because families in Lyon also needed her. Monchaya was extremely kind. She advised us and asked that Catherine go to U-Tapao, the only military airport at the moment for outgoing flights for medical and diplomatic reasons, and that she would contact us as soon as she had any news. 48 hours later, Khun Mon was able to find her a place on a non-stop medical evacuation flight to Paris. This was at the beginning of December.
         Le hasard voulu que Khun Mon devais venir mi-décembre, 3 jours à Paris avec sa petite famille dont Khun Praphon son mari et ses deux filles Chanadtha et Hassathorn.  En retour de services rendus, Montri a fait les démarches pour la réservation de l’hôtel proche de tous les lieux de visites. Nous nous sommes improvisés comme guide pour une journée de découverte de la capitale à moins 5° à pieds et leur apprendre à utiliser le Métro.

As chance would have it, in mid-December Khun Mon had to come to Paris for 3 days and she was accompanied by her husband, Khun Praphon, and their two daughters, Chanadtha and Hassathorn. To repay her kindness, Montri reserved hotel rooms for them near the places they would be visiting. We acted as improvised guides for a day of touring the capital on foot at 5°C and showed them how to use the Metro.
         L’an passé en Thaïlande, Montri ne voulant pas perdre de temps, travaille avec son ordinateur dans le minibus. Son PC sur ses genoux pendant que le chauffeur conduisait  en direction d’Isan, le groupe papote avec Guy sur la découverte du pays. Panne d’ordinateur ! En effet le PC n’aime pas la chaleur surtout quand ses deux sorties de ventilation se trouvent bouchées par le tissu du pantalon !  C’est comme cela que l’on fait griller un ordinateur !

Last year in Thailand, Montri didn’t want to waste any time, so he worked on his computer on the mini-bus. As he sat with his laptop on his knees while the driver headed for Isan and the group chatted with Guy about the country, his computer broke down! In effect, it seems it didn’t like the heat, especially when its two air vents were blocked by the fabric of his pants. That’s a sure way to cause a computer to burn out.

         Au téléphone, Montri raconte sa mésaventure à Monchaya, puis elle disait que mon mari va te prêter un PC, sans problème ! Chose dite chose faite, cela nous permettra de préparer les courriers des enfants et de faire les rapports sur place avant d’arriver en France et nous gagnions beaucoup de temps pour cela.

On the telephone, Montri told Monchaya about his misadventure and she said, “No problem. My husband will loan you a PC.” No sooner said than done, and that enabled us to prepare the letters from the children and write up reports on site, before returning to France. This saved us a great deal of time.

         Cette année Chompoo, le frère de Montri est rentré pour vivre sa retraite à Makhamtao. Ancien policier, il a des notions pour travailler avec l’ordinateur. Pour correspondre avec lui et les enfants du village, il y a bien le téléphone, mais pour les documents nous n’avons rien. Montri demande à Khun Mon si son mari aurait un ordinateur de seconde main à nous vendre car son mari est informaticien et programmateur, il travaille pour des sociétés un peu partout en Thaïlande. Quelques jours plus tard, Montri recevait un ordinateur de bureau avec les programmes nécessaires prêt à travailler, des mains de Khun Praphon, il nous précise bien que c’est un Don pour votre association.

This year, Montri’s brother, Chompoo, retired and returned to Makhamtao. As a former policeman, he knows a bit about using a computer. To stay in touch with him and the children in the village, there is always the telephone, but nothing for sending and receiving documents. Montri asked Khun Mon if by chance her husband had a used computer we could buy, because he is a computer expert and programmer and works for companies all over Thailand. A few days later, Montri received from Khun Praphon a desktop computer with the programs needed to get right to work. He made it very clear that it was a donation to our association.
         Grâce à cela nous sommes connectés avec Ban Makhamtao et l’école Ban Sataey ce qui rend notre association plus efficace par sa rapidité d’actions au fin fond des rizières.

Thanks to that, we are connected to Ban Makhamtao and the Ban Satey school, which makes our association more efficient thanks to the rapidity of its actions in the middle of the rice paddies.
         Tout au long de notre parcours nous aurions souvent à vous conter la solidarité que nous trouvons auprès des Thaïlandais en voici un exemple. Ceci nous encourage à continuer dans notre tâche
Throughout our travels we have often told you about the solidarity we find among the Thais, and this is one example. It encourages us to pursue our task.  
Montri & Guy       voir aussi Nos Liens : http://amisduvieuxtamarin.blogspot.fr/

mercredi 11 avril 2012

Thaïlande - Compte rendu - visite


Thaïlande 2012 / Compte rendu du séjour par Guy et Montri

Quatre passages au village

Premier passage
Nous accompagnions six personnes : deux couples engagés dans le parrainage et un membre du Lions Club de Mamers avec son épouse. Durant l’année 2011, le Lions Club nous ayant remis 2400 euros, la présence de l’un de ses membres nous a permis de montrer le bon usage des dons et le résultat des actions menées par Les Amis du Vieux Tamarin.
Quant aux parrains de Sakawat ROADSATIEN, Mr et mme Guillouet de Flers de l’Orne, leur visite a permis de faire le point sur les besoins de cette famille de cinq personnes en grande difficulté : leur maison, assemblage de tôles rouillées et de bambou, fait à peine 16 m² ! L’année passée nous y avions financé l’installation d’un coin toilette et douche mais à ce jour, nous sommes en pourparlers pour les reloger. Cf : un projet de construction

Le second couple de parrains - l’épouse est la comptable de notre association - a fait connaissance avec ses filleuls, des jumeaux.

Le groupe a été reçu à l’école de Ban Sataey. Rappelons que depuis quelques années cet établissement est l’école pilote du département et reconnue pour son dynamisme pédagogique au plan national. Comme chaque année, nous avons procédé à la remise des fonds :
8200 € soit 334 560 bath répartis comme suit :
- 63000 bath affectés à la bourse d’aide aux études KANGKORN,
- 142392 bath affectés aux parrainages,
- 114240 bath assurant le financement de 11500 repas
- 14928 bath qui serviront à réparer les dégâts dûs aux inondations dans l’école : peintures des soubassements par exemple.


Deuxième passage

Montri est retourné en la seule compagnie de Catherine Pérot, présidente d’Orchidée Adoption, Guy étant dans l’impossibilité de se déplacer : tendinite au pied gauche - difficile de parcourir la campagne avec des béquilles !
Catherine a visité ses trois filleuls, parcourant à bicyclette une vingtaine de kilomètres dans la rizière, sur des chemins ravinés par les dernières inondations, pour se rendre dans des familles éloignées des villages, découvrir leur habitat et leur environnement familial - Température : 30 à 35° à l’ombre !


Troisième passage

Nous nous rendons toujours une fois, tous les deux, au village : les parents parlent alors davantage. En effet, la présence d’étrangers blancs les intimide ; ils ne répondent plus que par oui ou par non et, bien que la grande ville la plus proche ne soit qu’à trente kilomètres, il est rare que ces familles s’y rendent plus d’une ou deux fois par an. On comprend aisément leur blocage.
Guy allant un peu mieux, nous avons commencé dès le premier jour : 25 kilomètres en vélo. Chompoo, frère de Montri, nous voyant exténués au retour, nous a proposé sa moto locale. Nous avions toujours refusé ce moyen de locomotion ; rouler à gauche ne serait pas si difficile à condition de maîtriser spontanément les priorités aux carrefours ! Mais, l’activité de l’association s’exerçant sur sept villages, cela nous a permis d’être plus rapides dans nos déplacements. Ce séjour d’une semaine nous a aidés à approfondir les nouveaux problèmes posés par quelques jeunes. Nous y reviendrons.

Quatrième passage

Le plus court : 72 heures. Nous recevons la famille Loppin ; elle parraine Onouma, cette jeune fille studieuse qui habite la maison reconstruite par deux donateurs de Marolles: Martine et François .
La famille Loppin revient en Thaïlande ; il y a six ans, elle venait y chercher Théo, son fils adoptif. Aujourd’hui, Théo vient y rencontrer « sa sœur de cœur » comme dit la famille. Rencontre émouvante comme toujours, Les premiers instants, tout le monde est figé. La jeune Onouma n’en croit pas ses yeux ., Il y a bien la photo de ces lointains « parents », accrochée au mur pour lui rappeler qu’à 10000 kilomètres de là, une famille française a décidé de l’aider . Et aujourd’hui, elle est là, dans la nouvelle maison… !
Pour la famille Loppin, des souvenirs d’un l’orphelinat du temps où ils sont venus chercher Théo, se superposent à l’émotion du moment.
Nous accompagnent aussi Joëlle, la sœur de Guy et son époux Jacky. Ils avaient parrainé Rachaporn, qui aujourd’hui réussit bien dans la vie et aide à son tour sa jeune sœur, étudiante et sa maman, veuve (l’histoire de cette famille est rapportée dans l’ouvrage « Montri, fils d’un paysan thaï). A présent Joëlle et Jacky apportent une aide active sur place.
Ce dernier passage nous a permis aussi de faire le point au sujet du projet de construction d’une maison pour la famille de Sakawat ROADTIEN, avec l’aide des parrains du jeune garçon. (cf : un projet de construction : Les Amis du Vieux Tamarain)

Le moment du départ est toujours difficile, pour nous, pour les familles, pour les parrains dont nous apprécions la présence lors des visites aux villages. Ils deviennent à leur tour des témoins du bon usage des fonds de l’association qui, faut-il le rappeler, n’a d’autre ressources que les dons. Le dernier mot sera donc pour vous redire à tous MERCI.

Visites des enfants parrainés
Comme vous le savez, la Thaïlande a subi trois inondations en quatre ans, conséquence du réchauffement climatique qui se fait nettement sentir dans tout le sud-est asiatique- cette année, 31 provinces sur 76 sous l’eau, 860 victimes officielles, 2 millions de malades, maisons inondées entre 6 et 12 semaines, usines fermées, rizières anéanties- Notre école est située dans la plaine centrale du Chao Phraya, la plus touchée. Les ouvriers agricoles, n’ont pas d’assurance et l’état les a indemnisés à hauteur de 110 à 250 € : juste de quoi survivre. Nous avons donc constaté un appauvrissement des familles allant jusqu’à la déscolarisation des enfants, chose que nous n’avions jamais vue auparavant.

Cette année 10 enfants ont trouvé des nouveaux parrains mais nous avons 14 ruptures de parrainage : démotivation pour certains, en raison de médiocres résultats scolaires et de la modicité de la bourse, recherche d’une vie plus facile pour d’autres. Comme nos jeunes ont moins de 18 ans et que la loi sur le travail est à présent appliquée rigoureusement ils quittent les petits villages pour aller vivre dans la clandestinité des villes. A plusieurs reprises nous en avons contacté pour leur offrir une seconde chance, en vain !
D’autres, sont en quête d’une vie plus facile : cette année, nous avons constaté ce que nous redoutions depuis quelque temps : l’usage et le trafic de drogue ont fait leur apparition dans les familles parrainées ! Nous sommes bien informés et il est facile de s’en rendre compte - déscolarisation, puis, un peu plus tard, moto flambant neuve, vêtements à la mode citadine, jeunes regroupés sur la place du village, avec des airs de petits caïds - Quel changement et à quelle vitesse, pour nous qui les connaissons depuis plusieurs années !
Dans ces cas, un courrier est envoyé aux parrains, porteur de tous nos regrets et de notre profonde déception ; en effet, la bourse est une aide aux études et non une incitation à l’oisiveté et à la consommation de produits illicites ! Nous avons dû revoir le code de bonne conduite (voir règlement des boursiers) afin que tout soit clair entre filleuls et parrains.
Vos dons cette année
Vous avez été très nombreux à aider généreusement vos filleuls ou les sinistrés de notre canton.
Les dons destinés à vos filleuls, pour lesquels vous avez reçu une attestation fiscale, ont été versés sur leur compte épargne personnel à l’école. Ce compte est vérifiable à tout moment et peut être débité par l’élève. Nous n’avons plus la possibilité de donner votre complément de parrainage de la main à la main, le droit fiscal français imposant qu’il transite par l’école pour être déductible des impôts. Pour nous, c’est une sécurité. Les jeunes peuvent faire un retrait par semaine, mais nous les encourageons à épargner pour l’avenir car à partir de la troisième, les frais augmentent . De plus, en deux ans par exemple, avec la faiblesse de l’euro, nous avons perdu 20% sur le change.

Transparence sur place
Une autre association est en train de se créer sur place : un comité de surveillance intitulé « Puen chao Makhamtao-Sataey de France » (Les amis du Vieux Tamarin-Sataey de France ». Son rôle : surveillance des acquis et règlements des Amis du Vieux Tamarin français et de leurs biens sur place. Seules des personnes de nationalité thaïlandaise peuvent en être membres. Guy et Montri en sont d’emblée exclus. Pour les représenter, nous y avons inscrit d’office la famille de Montri, Mr Somport et Champoo KANGKORN, Mme Naree (Aron) HORKAJORN, Mme Ura SAMIPARKD et une nièce, conseillère cantonale, Mlle Sukanya KANGKORN. Viendront s’y adjoindre d’autres membres du village et des enseignants de l’école. Ce nouveau comité de surveillance ne pourra que satisfaire les services préfectoraux français qui nous demandent toujours plus de garanties quant à l’utilisation de vos dons sur place ! Dès que nous aurons les documents officiels nous les mettrons sur notre blog
Guy et Montri
Voir: Règlement du parrainage = http://listedesenfantsetparrains.blogspot.fr/

Voir aussi:
1.Une rizière pour l'école
2. Projet de contruction
http://amisduvieuxtamarin.blogspot.fr/

Statuts - Bureau - Administrative: http://statutsamisduvieuxtamarin.blogspot.fr/